Acouphènes : Comprendre, traiter et retrouver la quiétude intérieure
Si votre oreille siffle ou que vous ressentez un bourdonnement persistant, ces signaux sonores, tels que sifflements, tintements, et bourdonnements, peuvent être les premiers signes d’acouphènes.
Le terme « acouphène » dérive du grec akouô, signifiant « entendre », et phainô, signifiant « apparaître ». Il décrit l’émergence d’un son fantôme perçu dans une ou les deux oreilles, voire au niveau de la tête, en l’absence de toute source sonore externe. Les personnes touchées par les acouphènes entendent des sons sifflants, bourdonnants, ou ronronnants, bien que leurs oreilles ne captent aucun son réel.
Les acouphènes ne représentent pas une maladie en soi, mais plutôt les symptômes d’un dysfonctionnement lié au système auditif. Comment traiter les acouphènes et s’en débarrasser ? C’est ce que nous allons explorer.
Détection des acouphènes : comprendre les signaux auditifs
Vous vous interrogez peut-être : suis-je concerné(e) par les acouphènes ? Si vous percevez des bruits ou des sons en l’absence de tout environnement sonore, vous pourriez effectivement être touché(e) par les acouphènes. Les personnes atteintes décrivent ces sensations ou bruits sous forme de pulsations, de vrombissements, de bourdonnements, voire de cliquetis dans l’oreille.
Il est essentiel de distinguer les acouphènes des hallucinations auditives, telles que la perception de musique ou de voix, qui ne résultent pas des mêmes problématiques ni des mêmes traitements.
La nature de ces bruits parasites varie d’une personne à l’autre. Certains sont profondément perturbés par leurs acouphènes, tandis que d’autres apprennent à vivre avec, les reléguant presque à l’arrière-plan de leur attention. Plus l’intensité de l’acouphène est élevée, plus il risque d’impacter votre vie quotidienne. Quels sont les divers types d’acouphènes à connaître ?
Comment identifier les acouphènes
Ses différentes formes
Reconnaître un acouphène implique de comprendre ses diverses manifestations. Ces bruits gênants peuvent être éphémères, disparaissant rapidement, ou au contraire, s’installer pour une durée prolongée, voire permanente. On les classe généralement en trois catégories distinctes :
Acouphènes aigus (durée maximale de 3 mois) : éphémères mais à prendre au sérieux
Les acouphènes aigus, également connus sous le nom d’acouphènes occasionnels ou transitoires, se caractérisent par leur intensité modérée et leur temporalité limitée. Ce type d’acouphène affecte également les jeunes patients, souvent exposés à des traumatismes sonores tels qu’une écoute prolongée de musique à volume élevé. Dans de tels cas, une consultation chez un médecin ORL ou un spécialiste de l’audition s’impose pour un traitement adapté.
Acouphènes subaigus (durée de 3 à 12 mois) : entre intermittence et accalmie
Les acouphènes subaigus, persistant de 3 à 12 mois, peuvent se manifester de manière intermittente. La personne touchée par ces acouphènes connaît des périodes d’accalmie, où le son disparaît temporairement.
Acouphènes chroniques (plus de 12 mois) : un challenge sonore persistant
Les acouphènes chroniques, également désignés comme acouphènes continus, découlent souvent d’un traumatisme crânien ou d’une perte auditive. Dans ces situations, l’acouphène peut se transformer en un véritable handicap, impactant significativement la vie de la personne concernée.
Acouphènes disparus ? La persistance et ses solutions
Un acouphène aigu a souvent la tendance à disparaître spontanément, particulièrement s’il est lié à l’anxiété. En effet, l’acouphène peut disparaitre en même temps que le stress. Cependant, si l’acouphène devient permanent, le risque de développer une maladie chronique augmente considérablement. Dans le cas où la personne affectée souffre également d’une perte auditive, l’utilisation d’un appareil auditif équipé d’un générateur de bruit intégré peut compenser l’acouphène. Ainsi, les acouphènes chroniques peuvent généralement être atténués, voire éliminés.
Pourquoi l’aggravation des acouphènes ?
Avez-vous remarqué que vos acouphènes semblent s’intensifier ou diminuer selon les moments de la journée ? Souvent, c’est le niveau sonore ambiant qui agit comme un « masque » pour ces bruits gênants : perceptibles à peine dans des environnements bruyants, ils peuvent devenir plus dérangeants le soir ou pendant la nuit (phénomène connu sous le nom d’acouphènes nocturnes). De nombreux individus signalent également une intensification de leurs acouphènes au réveil.
Les sons dans l’oreille : une symphonie de signaux auditifs
Bruits dans l’oreille droite ou gauche
Les bruits dans l’oreille, qu’ils se manifestent dans l’oreille droite, gauche, ou les deux simultanément, peuvent être le reflet de diverses conditions auditives. Si à ce bruit s’ajoute une sensation de pression ou d’engourdissement, cela pourrait signaler une perte auditive soudaine. En cas de persistance des symptômes, une consultation auprès d’un oto-rhino-laryngologiste est recommandée.
Certaines personnes sont plus enclines à percevoir des sifflements dans leurs oreilles, associés parfois aux battements de leur cœur. À la différence des acouphènes classiques, ce sifflement peut être détecté par un professionnel à l’aide d’un stéthoscope. Souvent, il est attribuable à des modifications vasculaires, liées, par exemple, à des constrictions.
Sifflements et bourdonnements : les mélodies de l’oreille
Les bruits éphémères dans l’oreille, qualifiés de « bourdonnements dans les oreilles », sont souvent le résultat d’expositions à des stimuli tels que la musique forte, les concerts, ou d’autres sons assourdissants. Ces bourdonnements, parfois assimilés à des sifflements, sont en réalité des manifestations d’acouphènes. Ils peuvent également découler de facteurs physiques comme une otite moyenne ou la présence d’un corps étranger dans l’oreille. Le stress constitue une autre cause fréquente. Un bourdonnement associé à des vertiges peut être un indicateur de perte auditive soudaine, caractéristique de la maladie de Menière.
Ces bruits peuvent également se manifester sous forme de bips, coups, ou claquements dans l’oreille. Les personnes concernées décrivent souvent ces sons comme des tonalités aiguës, continues, et monotones.
Pouls et rythme cardiaque dans l’oreille
Ce que le patient perçoit comme un bruit de pulsation dans l’oreille est en réalité le flux sanguin. Certains décrivent également cette sensation comme celle de ressentir les battements de leur cœur directement dans l’oreille. Lorsque ce son s’intensifie et diminue en synchronie avec le rythme cardiaque, on qualifie ces acouphènes de « pulsations ». Par exemple, l’hypertension peut être une cause possible de ces palpitations dans l’oreille. D’autres origines d’acouphènes pulsatoires peuvent résulter des effets secondaires de certains médicaments ototoxiques.
Les différents types d’acouphènes
Les acouphènes se déclinent en différentes sortes, parmi lesquelles :
Les acouphènes subjectifs
Ces acouphènes, les plus répandus, représentent 95% des cas. Ils sont exclusivement perçus par la personne concernée, restant audibles uniquement pour elle-même. Ces bruits peuvent être ressentis dans une ou les deux oreilles. Les acouphènes subjectifs peuvent être déclenchés temporairement par des bruits forts et soudains, comme dans le cas des acouphènes aigus. À l’inverse, des acouphènes persistants peuvent résulter du vieillissement, d’une perte d’audition, ou de maladies telles que la maladie de Ménière. Enfin, des blessures à la tête ou d’autres problèmes auditifs peuvent également être à l’origine d’acouphènes.
Les acouphènes sensoriels : une facette des acouphènes subjectifs
Les acouphènes sensoriels, en réalité une variante des acouphènes subjectifs, concernent la majorité des personnes souffrant d’acouphènes. Leur origine réside souvent dans des troubles impactant le traitement des sons par notre cerveau. À ce jour, aucun remède spécifique n’est connu pour les acouphènes sensoriels, mais une thérapie dédiée peut contribuer à atténuer leurs effets négatifs. Le déséquilibre constitue l’un des symptômes associés aux acouphènes d’origine neurologique.
Les acouphènes somatiques : une résonance physique
Les acouphènes somatiques, également désignés comme acouphènes conducteurs, sont souvent liés aux mouvements physiques et au toucher. Ils peuvent émerger de spasmes musculaires dans l’oreille ou le cou, ainsi que d’autres sources mécaniques. Bien que la thérapie sonore puisse être efficace pour les acouphènes somatiques, d’autres approches, telles que la massothérapie, se révèlent également bénéfiques. Toute action entraînant une torsion du cou peut être à l’origine de ces acouphènes. Des problèmes dentaires, tels que les dents de sagesse incluses, peuvent également déclencher ce type d’acouphènes. Parfois, les causes mécaniques des acouphènes peuvent être audibles pour d’autres personnes.
Les acouphènes objectifs : une rareté auditive
Les acouphènes objectifs sont peu fréquents, affectant seulement environ 1 % de la population. Contrairement aux autres types, ces acouphènes ne sont pas uniquement entendus par la personne qui en souffre ; ils peuvent également être détectés par un tiers, tel qu’un médecin utilisant un stéthoscope. Ils se manifestent sous la forme d’une pulsation régulière, synchronisée avec le flux sanguin ou le pouls de la personne, près du tissu auditif.
Ces acouphènes sont généralement provoqués par un trouble ou une anomalie vasculaire. Ils peuvent également résulter d’un problème neurologique impactant les muscles du visage et la trompe d’Eustache.
Les acouphènes pulsatiles : le rythme du sang
Les acouphènes pulsatiles créent une sensation de « cœur qui bat », constituant un phénomène distinct souvent associé à des problèmes de circulation sanguine.
Les symptômes des acouphènes
Les acouphènes se manifestent généralement par des bourdonnements ou des sifflements d’oreille caractéristiques. Parallèlement, ils peuvent être accompagnés de divers symptômes associés :
- Vertiges, déséquilibre
- Céphalées, migraines, douleurs auriculaires
- Sensation de pression dans la tête ou l’oreille
- Perturbations du sommeil et de la concentration, nervosité, irritation
- Tensions musculaires au niveau des vertèbres cervicales ou de la mâchoire
- Altération et écho du son perçu (dysacousie)
- Sensibilité accrue aux bruits forts (hyperacousie)
- Anxiété, dépression, épisodes dépressifs
Degrés de gravité des acouphènes
En termes de gravité, les acouphènes sont initialement classés en deux catégories distinctes :
- Les acouphènes compensés, prédominants, sont bien tolérés par la personne concernée, ayant un impact limité sur sa qualité de vie.
- Les acouphènes décompensés, en revanche, engendrent des troubles physiques et/ou psychiques chez la personne affectée. Constituant une véritable source d’inconfort, ils entraînent une détérioration significative de la qualité de vie.
Les médecins distinguent également divers niveaux de gravité :
- Degré de gravité I : Aucune souffrance.
- Degré de gravité II : Les bourdonnements d’oreille surviennent principalement dans le silence et deviennent plus fréquents en cas de sollicitations accrues ou de stress.
- Degré de gravité III : Une altération de l’audition persiste de manière constante dans la vie personnelle et professionnelle. Des problèmes associés, tels que des troubles du sommeil, de la concentration, de l’équilibre, ou encore des tensions musculaires, font leur apparition.
- Degré de gravité IV : Pour les personnes concernées, les acouphènes représentent un trouble significatif affectant grandement leur vie. Elles souffrent également d’autres problèmes de santé, tels que des migraines, de l’anxiété, ou une dépression.
Les causes des acouphènes : une symphonie de facteurs
Diverses études suggèrent que l’acouphène subjectif résulte d’une hyperactivité des neurones des voies auditives, perçue par le cerveau comme un son. Cette hyperactivité survient après la destruction de certaines cellules de l’oreille interne. Les acouphènes peuvent être associés à plusieurs causes, allant de la perte auditive à l’exposition au bruit, à l’usage prolongé de médicaments ototoxiques, aux douleurs cervicales liées à une mauvaise posture, ainsi qu’au stress.
Les causes les plus courantes des acouphènes
- Acouphènes après un traumatisme sonore
- Conséquences du bruxisme (le grincement ou le serrement involontaire des dents)
- Acouphènes et grossesse
- Acouphènes et problèmes cervicaux
- Acouphènes et stress
- Acouphènes et circulation sanguine
- Acouphènes après un concert
Dommages causés par le bruit
Les bruits forts, la musique assourdissante, et les concerts peuvent altérer les cellules sensorielles de l’oreille interne. Dans les situations les plus graves, cela peut conduire à des traumatismes sonores, que ce soit suite à un coup sévère à la tête, une blessure crânienne ou l’explosion d’un feu d’artifice. Les dégâts causés au nerf auditif peuvent limiter la perception des signaux, voire les annihiler. Les acouphènes se manifestent alors en comblant ce silence par un sifflement ou un bourdonnement persistant. Dans les environnements bruyants, il est impératif de toujours utiliser une protection auditive pour préserver votre audition.
Oreille bouchée par le cérumen
Un bouchon de cérumen peut également être à l’origine de bruits dans les oreilles, car les sons extérieurs deviennent étouffés, réduisant ainsi la capacité auditive. Le retrait professionnel de ce bouchon par un oto-rhino-laryngologiste peut non seulement restaurer l’audition, mais également faire disparaître les symptômes des acouphènes.
Stress mental et physique : un terrain propice
Bien que le stress ne soit pas directement lié à l’apparition des acouphènes, des facteurs psychologiques peuvent certainement encourager voire intensifier les bruits dans les oreilles.
Problèmes cardio-vasculaires : les battements du cœur dans les oreilles
Le bruit dans les oreilles peut survenir chez les patients présentant une calcification vasculaire due à des troubles circulatoires ou à une augmentation de la pression artérielle, se manifestant par des bourdonnements dans les oreilles. Dans ce cas, une consultation auprès d’un spécialiste pour un bilan cardiovasculaire est nécessaire.
Otite moyenne et infections pseudo-grippales : quand le rhume joue des tours
Il peut arriver que les oreilles se bouchent simplement à cause d’un rhume banal, altérant la perception des sons extérieurs. Généralement, les symptômes s’estompent simultanément avec la guérison du rhume. Cependant, dans le cas de l’otite moyenne chronique, des bactéries peuvent s’introduire dans le conduit auditif, provoquant potentiellement des dommages permanents aux cellules auditives.
Prévention des acouphènes : écouter le silence
Plusieurs solutions simples et efficaces peuvent diminuer le risque et prévenir les acouphènes:
- Porter une protection auditive, tels que des bouchons d’oreille ou un casque anti-bruit, tout en évitant une exposition excessive à des bruits trop forts.
- Une astuce moins connue consiste à modérer la consommation d’excitants tels que le thé ou le café, car ces boissons peuvent influencer et aggraver les acouphènes. Parallèlement, une alimentation saine et équilibrée constitue une autre défense contre ce problème.
- Pour combattre les acouphènes, les activités antistress comme le yoga ou la relaxation peuvent également s’avérer des moyens efficaces.
Traitements des acouphènes : soigner le silence troublé
Les acouphènes peuvent parfois impacter la qualité de vie, se manifestant à travers des troubles du sommeil, de l’anxiété, de la nervosité, des difficultés de concentration, du stress, jusqu’à des troubles dépressifs ou anxieux. L’acouphène peut rendre le silence insupportable, s’insérant dans les discussions et les moments de sociabilité. En tant que symptôme, et non maladie, il demeure le signal d’une souffrance du nerf auditif, et les causes doivent être explorées pour déterminer la meilleure approche thérapeutique.
Si un acouphène aigu persiste au-delà de quelques jours, il est crucial de consulter un médecin ORL qui pourra prescrire un traitement initial adapté à la probable cause de l’acouphène, tel que des anti-inflammatoires, des anxiolytiques, etc.
En parallèle, les exercices de relaxation jouent un rôle essentiel en lien avec le traitement. Des pratiques telles que le yoga, les cures thermales, la musicothérapie, la sophrologie, peuvent aider la personne affectée à détourner son attention de l’acouphène et à se détendre.
En tant que solution potentielle pour soulager l’inconfort, un appareillage auditif anti-acouphènes peut être envisagé. Ces dispositifs recourent souvent à la thérapie de l’enrichissement sonore, masquant l’acouphène par d’autres sons, tels que le bruit blanc. Mélangé à ce son blanc, l’acouphène cesse ainsi d’être perçu par le cerveau.
Les méthodes de mesure des acouphènes
Mesurer les acouphènes : la quête des sons fantômes
Mesurer les acouphènes, aussi appelés bourdonnements, est un défi complexe. Ce trouble auditif se présente sous la forme de bruits fantômes, dépourvus de source sonore externe réelle. Les patients entendent une symphonie de sons variés en termes de hauteur et de volume, allant du sifflement au bourdonnement.
Les causes de ces bruits peuvent être liées à l’oreille elle-même ou dépendre de facteurs externes. Parmi les plus fréquemment identifiés :
- Les maladies de l’oreille à savoir : cérumen, otite, corps étrangers, hypoacousie
- La maladie de Ménière
- Une exposition à des sons trop forts
- Le stress
- Des contractures musculaires
- Des problèmes cardiovasculaires
- Des dommages neurologiques
D’un point de vue clinique, les acouphènes ne présentent pas de danger immédiat. Cependant, la sensation constante de bruit peut au fil du temps altérer la santé mentale des patients, perturber la concentration diurne, et rendre le sommeil ardu.
Qu’est-ce que l’acouphénométrie ?
En cas de présence d’acouphènes, il est vivement recommandé de consulter rapidement un oto-rhino-laryngologiste (ORL) ainsi qu’un audioprothésiste. En fonction du type et de la gravité du trouble, ces professionnels seront en mesure d’établir un plan de traitement adapté à chaque individu.
L’acouphénométrie, un examen spécifique, permet d’identifier le type et la gravité des acouphènes. L’objectif de ce test est de déterminer la gamme tonale de l’acouphène ainsi que son intensité subjective.
Ce test auditif, d’une durée de quelques minutes, consiste à présenter au patient des paires de sons (sons purs). Le patient compare ces sons à ses acouphènes jusqu’à ce qu’il identifie la fréquence la plus proche de celle qu’il ressent. Par la suite, l’intensité de l’acouphène est mesurée pour obtenir une évaluation précise du trouble.
En plus d’identifier le type et la gravité des acouphènes, l’acouphénométrie offre une évaluation détaillée en mesurant divers aspects :
- Mesure du timbre et détection de toute différence entre l’oreille droite et l’oreille gauche.
- Adaptation du volume sonore, ajustant progressivement le son utilisé pendant l’examen.
- Niveaux minimaux de masquage (NMM) pour déterminer le niveau le plus bas auquel le bruit peut masquer les acouphènes.
- Test d’inhibition résiduelle, consistant à ajouter 10 dB à la fréquence établie, puis à envoyer une stimulation sonore au patient pendant une minute. Ce dernier doit ensuite indiquer l’effet de la simulation sur les bruits liés à ses acouphènes.
Le questionnaire THI : évaluer l’impact des acouphènes
Lorsqu’on aborde la question des acouphènes, il est crucial de considérer l’impact psychologique sur le patient. C’est là qu’intervient le questionnaire THI (Tinnitus Handicap Inventory), un test composé de 24 questions. Son objectif est d’évaluer la gravité des acouphènes et leur incidence sur la vie quotidienne du patient. Grâce à ces informations, on peut mieux comprendre la manière de les traiter et déterminer d’autres moyens d’apporter de l’aide.