Implant cochléaire

Implant cochléaire en Algérie Un grand défi à relever

Chaque année, on enregistre de nouveaux cas de surdité sévère ou profonde chez des enfants. Face à ce problème de santé publique, l’Etat algérien fait de son mieux pour répondre à la demande des personnes sourdes. D’où d’intenses démarches entreprises pour accroître les opérations de pose d’implants cochléaires pour enfants. Grâce à l’implant cochléaire, il est permis de changer la vie des enfants et de leur procurer un meilleur avenir.

La surdité en Algérie, un enjeu de santé publique

زراعة القوقعة في الجزائرChaque année, l’Algérie enregistre plusieurs centaines de nouveaux cas de surdité sévère ou profonde chez des enfants. Certains naissent avec ce handicap et d’autres perdent l’audition en grandissant. La surdité en Algérie est une pathologie devenue un problème et un enjeu de santé publique. En 2007, un programme national de lutte contre la surdité a été initié par les pouvoirs publics. Depuis, et chaque année, beaucoup d’enfants bénéficient d’implants cochléaires. Pour assurer le confort et l’efficacité pour les patients, l’Algérie a opté principalement pour des appareils de qualité et de sons performants. A l’échelle nationale, le premier implant cochléaire a été réussi en 2003 à Alger par le Pr. Djenoui du CHU Mustapha. 13 centres d’implantation existent dans tout le pays, tous possédant une salle d’intervention chirurgicale dédiée à la greffe d’implants cochléaires, qui est équipée des moyens nécessaires. Des spécialistes de la santé ont révélé qu’une avancée considérable a été enregistrée dans le domaine d’implantation cochléaires.

La pose d’implants cochléaires, un déficit à palier

En dépit d’intenses démarches entreprises pour accroître les opérations de pose d’implants cochléaires pour enfants, beaucoup reste cependant à faire pour satisfaire la demande des personnes concernées pour leur assurer une meilleure prise en charge médicale. D’où l’appel sans cesse lancé par des audioprothésistes aux instances concernées pour donner davantage de moyens médicaux afin d’assurer l’implantation cochléaire. Les spécialistes mettent en évidence le déséquilibre existant entre l’offre et la demande en matière de la disponibilité des implants cochléaires au niveau des infrastructures hospitalières. D’autres indiquent le manque d’appareils chirurgicaux et de personnel médical et paramédical dans l’implantation cochléaire. Par ailleurs, le coût des implants est élevé, d’où la nécessité d’être appuyé par un appel aux bienfaiteurs pour sponsoriser ce genre d’opérations. La liste des enfants malentendants en attente d’une implantation cochléaire est longue et ne cesse d’être rallongée d’année en année. Nombreux sont ceux qui, nécessitant des soins urgents, attendent d’être candidats à une intervention d’un implant cochléaire. Faute de temps, ils se rabattent vers des centres auditifs privés et prennent à leur charge les frais de la prothèse. Il est à rappeler que pour une meilleure efficacité, l’implant cochléaire est préconisé aux moins de 2 ans.

Les associations des implantés cochléaire

Les opérations de pose d’implants cochléaires pour enfants ouvrent de larges espoirs aux patients. Les associations locales des sourds-muets, chargées de l’accueil, l’orientation et la programmation des dossiers d’enfants sourds-muets pour bénéficier d’opérations du type, s’emploie à obtenir une hausse du nombre d’interventions de pose de la prothèse auditive en question, dans le but d’une meilleure prise en charge. Par ailleurs, les associations s’emploient à assurer les consultations médicales nécessaires au profit des futurs bénéficiaires d’implants en vue d’évaluer leur capacité de recevoir ce genre d’implants, en plus de leur suivi postopératoire et leur réadaptation à travers des séances d’orthophonie.

Le combat du Guide de la Santé Auditive

L’ouverture des Centres spécifiques pour la pose d’implants cochléaires figure parmi nos doléances. Nous recevons les dossiers et les parents des malentendants pour orienter et programmer leurs interventions chirurgicales, en plus d’œuvrer à insérer cette infirmité sur la liste des maladies chroniques pour garantir le remboursement de l’appareil et des batteries, jugés trop chers.

Soigner la surdité dès le plus jeune âge

La pose d’implants cochléaires dans les centres hospitaliers concerne généralement les enfants. A cet effet, les spécialistes estiment qu’il est temps de développer l’exploration fonctionnelle et de faire un dépistage chez les enfants à la naissance pour un traitement précoce. Cela lui évite d’avoir, à l’avenir, des complications. Car les enfants non diagnostiqués dès leur jeune âge et ceux qui refusent de porter la prothèse d’implant risquent d’avoir un retard mental. C’est pour cette raison qu’ils appellent les parents de s’impliquer et de surveiller l’enfant et de veiller sur le respect des rendez-vous médicaux afin d’éviter les complications de la surdité. En outre, ils mettent l’accent sur l’importance d’implantation cochléaire chez le nourrisson qui présente un problème auditif. La pose de l’implant cochléaire est une chirurgie parfaitement maîtrisée en Algérie. Mais il reste beaucoup à faire lors de la phase poste-implantant, faite des séances de rééducations orthophoniques, de réglages et d’accompagnement familial.

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Saif Bani Ata

Audiologiste, tests d'audiologie, adaptation d'appareil auditif et Implant cochléaire. Université jordanienne des sciences et technologies.

3 commentaires

  1. Les associations des implantés cochléaire
    Les opérations de pose d’implants cochléaires pour enfants ouvrent de larges espoirs aux patients. Les associations locales des sourds-muets, chargées de l’accueil, l’orientation et la programmation des dossiers d’enfants sourds-muets pour bénéficier d’opérations du type, s’emploie à obtenir une hausse du nombre d’interventions de pose de la prothèse auditive en question, dans le but d’une meilleure prise en charge. Par ailleurs, les associations s’emploient à assurer les consultations médicales nécessaires au profit des futurs bénéficiaires d’implants en vue d’évaluer leur capacité de recevoir ce genre d’implants, en plus de leur suivi postopératoire et leur réadaptation à travers des séances d’orthophonie.Se que vous dite dans les normes mais malheureusement les implanteurs impliquent jamais les associations dans le choix de l’implant et dans la programmation et dans la sélection ils les refusent catégoriquement.

    1. Merci monsieur Benabdallah pour votre commentaire. Le nombre des types d’implant est très limité et les chirurgiens ont souvent utilisés la plupart d’eux.
      Ils ont certainement leur mot à dire à ce sujet, mais certaines associations très actives font leur possible pour à influer vers le choix de l’implant cochléaire qui leur parait le plus propice à tous les niveaux.

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